Parallèles naïfs
Deux semaines plus tard, plus exactement quinze jours depuis mon dernier post sur le blog, me revoilà. Difficile de tenir le rythme, mais je vais y arriver!
Avant de replonger dans ma série d’articles illustrant mon choc culturel, je voudrais parler de quelques « parallèles » que mon esprit a soulevés hier.
En parcourant mon fil d’actualité Twitter, je tombe sur le hashtag #PBDLA. Je vous arrête tout de suite, il n’y avait pas de problème « particulier » hier à Douala, mais plutôt la visite du chef de l’Etat dans la capitale économique.
D’après les différents posts des twittos, qui ne voyaient ni le convoi, ni les routes, car barrées ou « assiégées » et comme le kongosseur l’avait relaté pour Yaoundé, c’est la BMP (BM double pieds) qu’il fallait emprunter dans ces cas là.
Et naïvement j’ai essayé de me remémorer … ai-je déjà vécu cette situation ici à Dakar ?
Tout d’abord, je dois souligner que j’ai vu, pas aperçu de très loin, mais à quelques centimètres de moi l’ancien président sénégalais plusieurs fois à différents événements, touristiques culturels ou autres. Quant à l’actuel, j’ai déjà traversé la route je ne sais combien de fois et son convoi passait juste après à toute vitesse.
Les routes barrées, la seule fois où j’ai eu vent de cette situation, c’était lors de la visite de l’oncle Sam … mais on sait tous que l’oncle Sam et bien c’est l’Oncle Sam …
Pour l’accessibilité du palais présidentiel, je passe quasiment devant chaque week-end quand j’ai des courses à faire au Plateau. On peut d’ailleurs prendre la pose avec les gardes du palais à tout moment de la journée.
Une fois à Douala, j’ai eu vent de la visite de quelqu’un d’important. Je ne peux certifier que c’était le« grand chef », peut-être un de ses ministres? Je ne me souviens plus exactement de la date, mais je me rappelle de ce qui s’est passé … je sortais du complexe sportif de Bonanjo pour prendre un taxi, et à mon grand étonnement pas une mouche, et là un grand gaillard sorti de je ne sais où qui me fait signe de rebrousser chemin …
Devinez quelle a été ma réaction instinctive de survie ? Au lieu de rebrousser chemin en marchant, et bien j’ai détalé comme Usain Bolt.
Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Moi non plus, c’est juste mon esprit naïf qui parlait.
Allez, au prochain billet
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