Parallèles naïfs

15 novembre 2013

Parallèles naïfs

Deux semaines plus tard, plus exactement quinze jours depuis mon dernier post sur le blog, me revoilà. Difficile de tenir le rythme, mais je vais y arriver!

Avant de replonger dans ma série d’articles illustrant mon choc culturel, je voudrais parler de quelques « parallèles » que mon esprit a soulevés hier.

En parcourant mon fil d’actualité Twitter, je tombe sur le hashtag #PBDLA. Je vous arrête tout de suite, il n’y avait pas de problème « particulier » hier à Douala, mais plutôt la visite du chef de l’Etat dans la capitale économique.

D’après les différents posts des twittos, qui ne voyaient ni le convoi, ni les routes, car barrées ou « assiégées » et comme le kongosseur l’avait relaté  pour Yaoundé, c’est la BMP (BM double pieds) qu’il fallait emprunter dans ces cas là.

Source: https://www.la-definition.fr

Et naïvement j’ai essayé de me remémorer … ai-je déjà vécu cette situation ici à Dakar ?

Tout d’abord, je dois souligner que j’ai vu, pas aperçu de très loin, mais à quelques centimètres de moi l’ancien président sénégalais plusieurs fois à différents événements, touristiques culturels ou autres. Quant à l’actuel, j’ai déjà traversé la route je ne sais combien de fois et son convoi passait juste après à toute vitesse.

Les routes barrées, la seule fois où j’ai eu vent de cette situation, c’était lors de la visite de l’oncle Sam … mais on sait tous que l’oncle Sam et bien c’est l’Oncle Sam …

Pour l’accessibilité du palais présidentiel, je passe quasiment devant chaque week-end quand j’ai des courses à faire au Plateau. On peut d’ailleurs prendre la pose avec les gardes du palais à tout moment de la journée.

Une fois à Douala, j’ai eu vent de la visite de quelqu’un d’important. Je ne peux certifier que c’était le« grand chef », peut-être un de ses ministres? Je ne me souviens plus exactement de la date, mais je me rappelle de ce qui s’est passé … je sortais du complexe sportif de Bonanjo pour prendre un taxi, et à mon grand étonnement pas une mouche, et là un grand gaillard sorti de je ne sais où qui me fait signe de rebrousser chemin …

Devinez quelle a été ma réaction instinctive de survie ? Au lieu de rebrousser chemin en marchant, et bien j’ai détalé comme Usain Bolt.

Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Moi non plus, c’est juste mon esprit naïf qui parlait.

Allez, au prochain billet

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Commentaires

Toula Aymar
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C'est à ces méthodes qu'on reconnait les dictateurs...Ce vieux Biya a plongé le Cameroun dans une léthargie très inquiétante.

De Rocher Chembessi
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Hahahaha!

Ne me dis pas que tu te compares à l'homme le plus rapide du monde. Mais bon! ce n'est seulement pas au Cameroun il faut arrêter toutes les activités dans une ville parce que le mec qui loue au palais présidentiel ou l'un de ces subalternes logés dans d'autres villas du coin est dans le coin...

habesha
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On a en nous des réserves d'énergie insoupçonnées :-)
Effectivement ce n'est pas le seul pays dans ce cas ...

jessica
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Lol!
effectivement, le contraste avec certains autres présidents est saisissant... paul biya a quasiment déifié la fonction de président dans ce pays, avec tous les excès qui s'en suivent... on n'a jamais essayé d'évaluer le coût de ses visites avec les impressionnants dispositifs mis en place, mais rien que cette lourdeur là.... je comprends pourquoi il ne vient pas souvent!